Sinueuse langue se mettant en liesse,
Pour cajoler l’œillet en délicatesse,
Et ses fronces embrumées, les humidifier,
Pour de ce fourreau de velours, le sanctifier,
Le réveiller en douceur d’un majeur tendu,
Venant faire sa cour en ses chairs distendues,
Explorant et frôlant l’huis déjà palpitant,
Joignant leurs efforts à cet excitant instant,
L’entrouvrent, se glissent en ce pertuis soyeux,
Délicieusement onctueux sous ce doigt fougueux,
Et oubliant cette galante courtoisie,
Invitent l’épieu triomphant à l’ambroisie,
Fiévreux, turgescent, force les muscles secrets,
Et noie le fondement d’un hydromel sacré.
Pour cajoler l’œillet en délicatesse,
Et ses fronces embrumées, les humidifier,
Pour de ce fourreau de velours, le sanctifier,
Le réveiller en douceur d’un majeur tendu,
Venant faire sa cour en ses chairs distendues,
Explorant et frôlant l’huis déjà palpitant,
Joignant leurs efforts à cet excitant instant,
L’entrouvrent, se glissent en ce pertuis soyeux,
Délicieusement onctueux sous ce doigt fougueux,
Et oubliant cette galante courtoisie,
Invitent l’épieu triomphant à l’ambroisie,
Fiévreux, turgescent, force les muscles secrets,
Et noie le fondement d’un hydromel sacré.